lundi 03 février 2025 / 12:30-14:00 (JST) | |
room 601 & online | |
Masaya SUGITA (Kameoka Construction Co., Ltd.,) |
Online participation:
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* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.
vendredi 14 février 2025 / 18 h - 20 h | |
salle 601 | |
Tomoko KUBO (univ. de Tsukuba) |
Les logiques d'urbanisation du XXe siècle, caractérisées par un étalement horizontal du tissu urbain et une différenciation fonctionnelle des aires métropolitaines, a connu plusieurs inflexions majeures au cours du XXIème siècle. Outre une dynamique de dégénérescence urbaine de long terme et une tendance à la fragmentation des espaces urbains des régions métropolitaines, le vieillissement des habitants comme des environnements bâtis hérités du Japon des années 1970-1980 est à présent perceptible. En province, la croissance du nombre de maisons vides (akiya) et de terrains vacants, ainsi que la dévitalisation des centralités sont devenus de véritables problèmes. En toile de fond de ce tableau, se trouve la généralisation du modèle de « l'urbanisme entrepreneurial », qui conduit à déréguler l'aménagement et à encourager la renaissance des centralités métropolitaines en réponse à la concurrence interurbaine résultant de la globalisation. Il en résulte un contraste puissant entre d'une côté les centres des métropoles où ont été concentrés sans interruption les investissements et les capitaux, et de l'autre les espaces périurbains qui en ont été dépourvus - tout particulièrement les périphéries les plus lointaines résultant de l'étalement maximale du front d'urbanisation. Cependant, dans les années 2020, on a commencé à observer dans certains espaces périurbains de nouveaux aménagements, liés à l'accueil de data centers ou d'infrastructures logistiques, ainsi qu'un retour de la croissance démographique dans certaines zones résidentielles accueillant de jeunes familles nucléaires travaillant dans les municipalités alentours. Un des sites représentatifs de ces transformations se trouve être la Ville Nouvelle de Ryugasaki. Dans cette conférence, nous proposons une analyse des visions du futur des espaces périphériques lointains à travers une recherche empirique conduite dans la municipalité de Ryugasaki, située dans la couronne extérieure de l'aire métropolitaine de Tokyo.
Conférencière : Tomoko KUBO (univ. de Tsukuba) |
* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.
samedi 15 février 2025 / 14h-17h | |
salle 601 | |
Kazuyoshi YOSHIKAWA (Prof. émérite, univ. de Kyoto) |
L'inscription est désormais close. Atelier pratique de traduction du français en japonais sous la direction de Kazuyoshi YOSHIKAWA, lauréat du Prix spécial Konishi de la traduction littéraire franco-japonaise en 2021 Atelier destiné aux traducteurs amateurs ou spécialistes, aux personnes intéressées par la traduction et l'édition, pour mieux comprendre le métier de traducteur et s'exercer sur des exemples concrets. Lors du deuxième atelier, Kazuyoshi YOSHIKAWA présentera son travail (en japonais) puis proposera des exercices de traduction collective du français vers le japonais. Thème:Traduction de A la recherche du temps perdu de Proust
Inscription L'inscription est désormais close. Modalités d'inscription Organisation : Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise |
* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.
vendredi 21 février 2025 / 10h - 18h | |
auditorium |
L'histoire du livre et des revues illustrées est intimement liée à l'essor et au développement du japonisme, des années 1870 à l'entre-deux-guerres : à la fois support et vecteur du japonisme artistique et savant, l'imprimé japoniste n'a cependant jamais fait l'objet d'une manifestation singulière. Les études consacrées à la revue phare de Siegfried Bing, Le Japon artistique (1888-1891), aux livres de Mallarmé et de Claudel, ou au rôle joué par les imprimeurs, les photograveurs et de grands ornemanistes-typographes comme Eugène Grasset, Maurice Pillard-Verneuil ou George Auriol dans la mise en page et l'illustration de revues d'art et de décoration comme d'ouvrages d'érudition ne manquent pas. Nous n'ambitionnons pas d'épuiser les « impressions japonaises » au sens propre, mais de rassembler un bouquet d'hommages aux monuments de papier qui, à côté de la peinture, de la sculpture et de l'architecture, ont constamment soutenu la diffusion du japonisme en France - souvent, comme l'illustrent les publications de Judith Gautier, d'Émile Verhaeren, de Pierre Loti et de Gabriel Mourey, avec le concours d'artistes japonais, dans une interaction constante avec le japonisme pictural qui oriente les cadrages et la disposition typographique, tout en élaborant une esthétique innovante propre aux « documents d'art et d'industrie », qui marqua en retour le livre japonais. Ces études de cas ont pour principale ambition de mettre en valeur l'imprimé comme diffuseur du japonisme. Intervenants : Sophie BASCH (Sorbonne Univ., IUF, CELLF), Guy DUCREY (univ. de Strasbourg), Elizabeth EMERY (Monclair State University, NJ), Jean-Louis HAQUETTE (univ. de Reims Champagne-Ardenne), Yōko HAYASHI (dir. du musée départemental de Hyōgo), Fabrice KORDON (Sorbonne Univ., Lip6, UMR7606), Ségolène LE MEN (prof. émérite, univ. Paris Nanterre), Christophe MARQUET (EFEO), Guillaume MÉTAYER (CNRS, Sorbonne Univ., CELLF), Atsushi MIURA (univ. de Tokyo, dir. du musée Ohara), Shigeru OIKAWA (prof. émérite, univ. féminine du Japon), Masayuki OKABE (prof. émérite, univ. Teikyō, dir. du musée des Beaux-arts Ebara Hatakeyama), Marianne SIMON-OIKAWA (univ. Paris Cité), Torahiko TERADA (univ. de Tokyo), Hélène VÉDRINE (Sorbonne Univ., CELLF), Bernard VOUILLOUX (prof. émérite, Sorbonne Univ., CELLF), Michel WASSERMAN (prof. émérite, univ. Ritsumeikan) Organisation : Sorbonne Université, Université de Tokyo |
* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.
mardi 25 février 2025 / 18 h - 20 h | |
salle 601 & en ligne | |
Gérard LEGRIS (Inalco-IFRAE) |
InscriptionAprès inscription, les participants en distanciel recevront un lien Zoom le jour de la séance. Ma recherche a pour objet d’analyser si et comment une cause sociale, portée par un mouvement citoyen peut parvenir à faire évoluer la loi dans un domaine touchant aux droits individuels des citoyens et à l’égalité entre les hommes et les femmes. Elle prend comme terrain d’observation la revendication concernant la réforme du dispositif régissant le nom des époux et son interaction avec le système d’État civil japonais, le Koseki. Ce combat vise à réformer système de l’unicité du nom de famille qui oblige l’un des époux à devoir abandonner son nom de naissance pour obtenir la validation légale du mariage, et obtenir une alternative permettant aux individus de conserver leur nom de naissance tout au long de leur vie. Après avoir présenté ce dispositif et ses racines historiques, je me propose de soumettre à la discussion les différentes dimensions qui nourrissent les tensions qui en découlent entre les intérêts individuels des citoyens, de l’État et de la société : la dimension judiciaire, du fait de la judiciarisation de leur cause par les militants, La mise en œuvre d’une stratégie de lobbying visant l’arène politique et institutionnelle ainsi que l’activation des canaux extérieurs (gaiatsu, 外圧), notamment via les organisations internationales. Enfin je présenterai pour discussion les différentes activités de terrain que j’envisage de conduire lors de mes prochains séjours au Japon afin de mieux comprendre et analyser les attitudes des militants, des différentes catégories d’acteurs engagés dans ce combat aussi bien que celles de ses opposants et recueillir les éventuels conseils et avis susceptibles de m’être adressés pour la poursuite de mes travaux. Titulaire d’un Master en langue, littérature et civilisation japonaise en 2021 avec un mémoire intitulé « les enjeux politiques et sociaux du nom des époux au Japon et le lobbying citoyen : un cas d’école » Gérard LEGRIS, prépare actuellement, sous la direction d’Isabelle Konuma, une thèse ( INALCO – IFRAE) qui poursuit et approfondit cette question. Il a ainsi repris des travaux universitaires après une carrière de plus de 30 années au service des institutions européennes qui l’a amené notamment à occuper des fonctions diplomatiques (Conseiller) à Tokyo entre 1991 et 1996 en tant que Porte-parole, chef du service de presse et d’information de la délégation de l’UE au Japon. Gérard LEGRIS est un ancien auditeur de l’IHEDN. Modérateurs : Sania CARBONE (Inalco, IFRAE), Raphaël LANGUILLON (IFRJ-MFJ), Étienne MARQ (CRCAO)
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* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.
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