mercredi 05 juillet 2023 / 18h-20h | |
Salle 601 | |
NAGAÏ Atsuko (université Sophia) |
Dans ses souvenirs, Julien Gracq (1910-2007) exprime sa profonde gratitude envers le géographe Emmanuel de Martonne, ainsi qu'envers l'écrivain André Breton. Au milieu des années 1940, il décida en effet d'embrasser la carrière d'écrivain plutôt que celle de géographe. Cependant, cela ne signifia nullement un détournement radical de sa recherche spirituelle. Sa formation de géographe semble avoir pris une part importante dans le développement de sa pensée au sein du surréalisme. Ses recherches géographiques sur le terrain l'ont apparemment aidé à élargir et à approfondir sa recherche. Pour Gracq, la surréalité n'est pas à rechercher dans un monde irréel, séparé du réel, mais dans la découverte perceptible de la merveille d'un paysage banal, ou dans une manière de voir notre monde, différente de celle de la vie quotidienne. À travers quelques-uns de ses textes, nous goûterons la poésie qui surgit de la rencontre de la géographie avec le surréalisme. Maison de Julien Gracq à Saint-Florent-le-Vieil (France). Atsuko NAGAÏ est professeure au département de littérature française de la Faculté des lettres de l'université Sophia, et vice-présidente aux affaires étudiantes. Ancienne étudiante en littérature française de l'université d'Angers, elle y soutient sa thèse de doctorat intitulée Julien Gracq et la guerre. Organisation : Raphaël LANGUILLON (IFRJ-MFJ) |
* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.
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