vendredi 12 novembre 2021 / 12:30-14:00 (JST) | |
Online | |
Tsutomu HASHIMOTO (The Hokkaido University) |
This conference will be held on the Zoom platform. After registering, you will receive a confirmation email containing information about joining the webinar.
I shall present the result of an analysis based on the Fourth Social Survey conducted by the International Institute for Social Trends at Synodos in 2020. Since the second survey, we have used a statistical method called “latent class analysis” to explore the characteristics of the new liberals in Japan. While the old liberals in Japan are strongly against any amendment of Article 9 of the Constitution, the new liberals are not. Profile |
* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.
lundi 22 novembre 2021 / 18 h - 20 h | |
En ligne | |
Christian POLAK (EHESS-Fondation France-Japon) Discutant : HIGUCHI Takehiko (Musée national d'histoire japonaise) |
Cette conférence se tiendra sur la plateforme Zoom. Merci de bien vouloir les entrer dans l'application Zoom afin de participer à l'événement. CLIQUER ICI POUR VOUS INSCRIRE Pour plus d'informations sur les modalités d'adhésion, veuillez consulter : https://support.zoom.us/hc/fr/articles/115004954946-Rejoindre-et-participer-%C3%A0-un-webinaire-participant- Jules Brunet avec ses compagnons français et japonais qui combattirent à Hakodate. Pendant la fin de l’époque Edo, connue sous le nom deBakumatsu (littéralement fin du bakufu ou shogunat), la France occupe une place privilégiée au Japon grâce en partie à l’action de son deuxième représentant, Léon Roches. Elle y construit un arsenal à Yokosuka et une mission militaire modernise l’armée de terre. Dirigée par le capitaine Jules Chanoine, elle compte parmi ses officiers un jeune capitaine d’artillerie Jules Brunet sorti de Polytechnique en 1857. La mission arrive en janvier 1867, cependant elle doit arrêter son travail de formation et de transfert de savoir-faire en mars 1868 lorsqu’éclate la guerre de Boshin, guerre civile entre les troupes qui soutiennent le retour au pouvoir de l’empereur et les troupes du shogun Tokugawa Yoshinobu en partie formées par les Français. Vaincu à la bataille de Toba-Fushimi en mars 1868, le dernier shogun se retire en mai laissant à Edo la place aux troupes dites dorénavant impériales qui y installent le nouveau gouvernement de Meiji. La flotte du shogun dirigée par Enomoto Takeaki et plusieurs seigneurs fidèles refusent la défaite et tentent de résister avec le soutien de quelques membres de la mission militaire dont Brunet. Enomoto fonde à Ezo une république dont il est élu président. Malgré le soutien et les conseils de Brunet, les troupes de l’ex-shogun ne pourront résister longtemps et se rendent en juin 1869. Brunet et ses neuf compères réussissent à regagner Yokohama puis la France. Conférencier : Christian POLAK (EHESS-Fondation France-Japon) Discutant : HIGUCHI Takehiko (Musée national d'histoire japonaise) Modérateur : Bernard THOMANN (IRFJ-MFJ) Organisation : IFRJ-MFJ Collaboration : Société franco-japonaise des sciences historiques, Musée mémorial Osaragi Jiro |
* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.
jeudi 25 novembre 2021 / 18 h - 20 h (JST) | |
En ligne | |
Diane ROMAN (univ. paris 1), NAKAKUBO Hiroya (univ. Hitotsubashi), NAKANO Mami (avocate) Discutante : ITOH Yukiko (Inalco, univ. mun. d'Osaka) |
Cette conférence se tiendra sur la plateforme Zoom. Merci de bien vouloir les entrer dans l'application Zoom afin de participer à l'événement. CLIQUER ICI POUR VOUS INSCRIRE Pour plus d'informations sur les modalités d'adhésion, veuillez consulter : https://support.zoom.us/hc/fr/articles/115004954946-Rejoindre-et-participer-%C3%A0-un-webinaire-participant- © Vlad Kochelaevskiy L’intervention du juge s’étend à différentes sphères de la vie sociale, économique et financière, tels que la santé, le travail, l’environnement, ou encore les affaires. L’augmentation des contentieux dans des domaines jusqu’alors peu soumis à l’intervention du juge serait une tendance observée depuis plus d’une vingtaine d’années en France et au Japon, et presque un demi-siècle aux États-Unis, comme l’indique la diffusion du terme de « judiciarisation » (e.g. Scheingold 1974 ; Shapiro & Stone Sweet 2002 ; Pélisse 2003, 2009, 2020 ; Commaille & Kaluszynski 2007 ; Foote, Kawai, Moriya, Kakiuchi, Kaminaga, Wada, Tomohiko & Ota 2009 ; Murayama 2013 ; Steinhoff 2014). Sixième conférence du cycle « Droits des femmes, discriminations sexuelles et droit du travail au Japon et en France » Dans le cadre de ce sixième webinar, les intervenantes et intervenants aborderont le Droit du travail sous l’angle des discriminations sexuelles en France, au Japon et aux États-Unis. Diane Roman (univ. Paris 1) présentera un bilan de vingt-cinq ans de législation française sur l’égalité femme-homme, puis Nakakubo Hiroya (univ. Hitotsubashi) poursuivra la discussion en comparant les législations contre les discriminations sexuelles au travail aux États-Unis et au Japon au regard notamment des décisions judiciaires. Enfin, Nakano Mami (avocate) décrira les formes de lutte judiciarisée contre les discriminations sexuelles au travail en se concentrant sur les cas de discrimination salariale qu’elle a défendus en tant que professionnelle du droit. Les trois présentations seront discutées par Itoh Yukiko (Inalco).
Résumé : Comment la cause de l’égalité femme-homme est-elle invoquée au Parlement français ? Dans la lignée d’un récent article (« Droit et féminisme : les hésitations du Parlement français », Pouvoirs no 173, juin 2020, Les nouveaux féminismes, pp. 27-38), la communication tentera de faire un bilan de vingt-cinq ans de législation française. Sous la pression sociale et la mobilisation féministe, le Parlement français a adopté de nombreuses lois, depuis le milieu des années 1990, en vue de lutter contre la violence à l’égard des femmes, améliorer l’égalité professionnelle et combattre les discriminations. Peut-on pour autant considérer que le droit français a intégré les acquis du féminisme ? Entre affirmation de l’égalité femmes-hommes, adoption de dispositifs de parité et reconnaissance des enjeux de genre, les mesures adoptées posent question, tant au regard de leur effectivité que de leur ambition.
Résumé : Les racines des législations actuelles sur l'égalité femme-homme en matière d'emploi dans les pays de l’OCDE se trouvent dans le titre VII de la loi sur les droits civiques de 1964 (Civil Rights Act). L'interdiction des discriminations fondées sur le « sexe » fut ajoutée lors des dernières étapes des débats législatifs visant à interdire les discriminations raciales, et s’applique à tous les aspects de l'emploi, du recrutement au licenciement. Toutefois, la discrimination sexuelle n'y est pas clairement définie, et la loi a évolué par le biais de la jurisprudence et des contentieux (voir Because of Sex: One Law, Ten cases and Fifty Years That Changed American Women’s Lives at Work [Les femmes états-uniennes contre les discriminations au travail : dix histoires qui ont fait bouger la Cour Suprême, St. Martin's Press 2016] par Gillian Thomas, que j'ai traduit en 2020.). Dans cette conférence, je comparerai la situation aux États-Unis avec celle au Japon, où la loi sur l'égalité des chances en matière d'emploi a été promulguée en 1985 et réformée plusieurs fois par la suite. J'examinerai ensuite les différences dans le processus législatif ainsi que l'importance des contentieux aux États-Unis et au Japon. Nakano Mami (avocate) Résumé : Dans cette présentation, nous nous concentrerons sur les cas de discrimination salariale que nous avons traités en tant qu’avocate, mais également présidente du Réseau des travailleurs temporaires.
Profil : Yukiko Itoh est doctorante en sociologie et en études japonaises à l’IFRAE (UMR 8043) à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) depuis 2020 et chercheuse au Urban-Culture Research Center d’Osaka City University depuis 2021. Dans sa thèse, elle explore la façon dont la question des violences sexuelles devient visible dans la société japonaise à travers les médias dits « traditionnels » et les mouvements contre ces problèmes, en lien avec les nouvelles plateformes socio-numériques. Elle est également chargée des partenariats et relations internationales de la Fondation France-Japon de l’EHESS depuis 2018.
Organisation : IFRJ-MFJ
Cycle « Judiciarisation des enjeux sociaux et environnementaux au Japon et en France » |
* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.
mardi 30 novembre 2021 / 18 h - 20 h (JST) | |
En ligne |
* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.
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