Date | lundi 22 mars 2021 / 18 h - 20 h |
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Lieu | En ligne |
Conférencier | Rémi Scoccimarro (Univ. Toulouse Jean-Jaurès) |
Travaux de décontamination dans la zone interdite de Fukushima©️Scoccimarro 2019
Cliquer le lien suivant pour écouter la conférence : https://teams.microsoft.com/dl/launcher/launcher.html?url=%2F_%23%2Fl%2Fmeetup-join%2F19%3Ameeting_YmFlYzJmNzAtMjBhMS00NDdiLTkwYmEtYjdmNTQ5MjgxMTM2%40thread.v2%2F0%3Fcontext%3D%257b%2522Tid%2522%253a%2522b0a81982-5742-414a-8c03-22132dd791a0%2522%252c%2522Oid%2522%253a%2522bfa508c1-8114-4903-9396-4760a1a89525%2522%257d%26anon%3Dtrue&type=meetup-join&deeplinkId=c5e7cda8-4e07-4ac1-917f-6191c9761efa&directDl=true&msLaunch=true&enableMobilePage=true&suppressPrompt=true
Lorsqu’il survient, dans un contexte de catastrophes naturelles (séisme et tsunami majeurs), l’accident nucléaire de Fukushima semblait amorcer le début de nombreuses ruptures. Cet événement a bouleversé le secteur de l'énergie : production, consommation, politique... Et l'opinion publique s'est également interrogé sur les suites à donner après ces événements. Depuis, combien de fois, au Japon ou ailleurs, n’a-t-on pas entendu pendant ces 10 années le terme de « post-Fukushima », pour presque tout, et souvent n’importe quoi ? Pour continuer à se questionner en regardant si le 11 mars a réellement changé la donne, nous examinerons d’abord comment la catastrophe de « Fukushima n°1 » et le tsunami, sont des co-productions, au sein desquelles les choix de la société japonaise d’après-guerre comptent autant que l’aléa naturel (un variant tout sauf aléatoire au Japon). Parallèlement, on tentera d’expliquer le dilemme présent au Japon entre une énergie sur-nucléarisée ou sur-carbonée. La difficulté de quitter le nucléaire s'entrechoque avec les relations tissés par le PLD (Parti Libéral Démocrate) au pouvoir et certaines localités. Elle met en avant les freins à engager l'énergie renouvelable. S’agissant de la reconstruction des territoires dévastés, par le tsunami comme par la contamination radioactive, là aussi peu d'évolutions, et même au contraire une fuite en avant avec l’édification de digues et de barrages pharaoniques, qui tiennent peu compte de certains enseignements de la catastrophe du 11 mars. 10 ans après, les paradigmes semblent les mêmes. Est-ce alors la fin des illusions de changements dans l'archipel ? Modérateurs : Serge Marti (APFJ), Mathieu Rocher (APFJ), Ayana Nishikawa (APFJ) Organisation : Association Presse France Japon (APFJ), IFRJ-MFJ |
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