Date | vendredi 27 novembre 2020 / 9 h - 11 h 30 (France) / 17 h - 19 h 30 (Japon) |
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Lieu | En ligne |
En raison de la crise de la Covid-19, le séminaire qui était prévu à l'Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise en avril 2020 est remplacé par trois demi-journées (9 h - 11 h 30 à l'heure française) en visioconférence via Zoom.
**Un e-mail d'invitation, avec un ID de réunion et un mot de passe, sera envoyé à l'adresse indiquée lors de votre inscription. Merci de bien vouloir les entrer dans l'application Zoom afin de participer à l'événement.
Laurence Granchamp, maître de conférences, université de Strasbourg, Dyname UMR7367 : laugran [ajouter @] unistra.fr Kenjiro Muramatsu, maître de conférences, université Jean Moulin Lyon 3, IETT EA4186 : kenjiro.muramatsu [ajouter @] univ-lyon3.fr Nicolas Baumert, maître de conférences, université de Nagoya : baumert [ajouter @] ilas.nagoya-u.ac.jp Programme Horaires : 9 h - 11 h 30 (France) / 17 h - 19 h 30 (Japon) Les heures indiquées ci-dessous sont les heures françaises. Modérateur : Jean Lagane, maître de conférences en sociologie – HDR, LAMES - CNRS - Aix-Marseille Université. 9 h - 10 h 20 : présentation de Madame Florence Pinton, professeure, AgroParisTech, suivie d’une discussion. Titre : L’agriculture biologique et les circuits de proximité en France : un système agroalimentaire émergeant ? 10 h 20 - 10 h 30 : pause café en ligne (communication libre sur Zoom) 10 h 30 - 11 h 30 : présentation de Madame Leila Chakroun, doctorante en sciences de l’environnement à l’université de Lausanne, suivie d’une discussion. Titre : La permaculture en milieu japonais : retrouver la culture au bout de la nature ? Résumé : De manière discrète mais non moins influente, la permaculture inspire et motive d’autres manières de se relier à la terre et de nouvelles manières de concevoir son rôle dans la société actuelle. Au Japon, elle essaime tout particulièrement dans les « friches » : en réinvestissant certains des lieux les plus affectés par la déprise agricole et l’exode rural. Sous des formes un peu différentes, elle se diffuse également dans les grandes métropoles, à travers des conférences, des livres des jardins collectifs et des bacs de culture sur les toits. Les similitudes de la permaculture avec la coexistence constitutive des paysages ruraux traditionnels des satoyama 里山 et avec l'agriculture naturelle (自然農) ont nourri le mouvement japonais de permaculture depuis ses débuts. En conséquence, au Japon, la permaculture est investie et transmise non seulement comme un mode de vie et de culture de la terre plus écologique, mais aussi comme une manière de faire revivre la sagesse et les savoir-faire traditionnels. Les permaculteurs oeuvrent dans cette perspective dans un but d’écologiser la culture japonaise, afin de faire perdurer simultanément la culture, et la nature dont elle dépend. En ce sens, à l’inverse de la culture raffinée des haïkus, de l’ikebana et des bonsaïs, qui s’évertue à « retrouver la nature au bout de la culture » (Berque, 1986), les permaculteurs japonais viseraient plutôt à retrouver la culture au bout de la nature. Référence : Berque, A. (1986). Le sauvage et l’artifice. Les Japonais devant la nature. Paris : Gallimard.
Pour s'inscrire, écrire à l'adresse suivante : kenjiro.muramatsu@univ-lyon3.fr
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* L'accès aux manifestations de la MFJ est gratuit (sauf mention contraire), mais l'inscription préalable est obligatoire.
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Accueil > Agenda > Retrouver l’autonomie dans la nature en temps de crise ? Agroécologie et permaculture