Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (Umifre 19, MEAE-CNRS)

Japan has an infamously large gender gap, yet Japanese women seem to display less overt anger than their sisters elsewhere, and in surveys they report higher levels of happiness than Japanese men do. This presentation situates the answer to this puzzle in the intersection of social expectations and the Japanese employment system, which simultaneously represses women, provides stability to their families, and makes women’s lot look better by overworking men. Economic, demographic, and political pressures for change are mounting, but until better alternatives are offered, support for the traditional employment system, with all its rigidity and constraints, is likely to remain surprisingly high.

Click here to download presentation.

Speaker
Gregory W. Noble is a professor of politics and public administration in the Institute of Social Science at the University of Tokyo. Among his publications are Collective Action in East Asia: How Ruling Parties Shape Industrial Policy, “Government-Business Relations in Democratizing Asia,” “The Chinese Auto Industry as Challenge, Opportunity and Partner,” “The Decline of Particularism in Japanese Politics,” and “Staffing the [Japanese] State with Women.”

Moderator: Jean-Pascal BASSINO (French Research Institute on Japan - MFJ)
Organization: FRIJ-MFJ
Co-organization: CCI France Japon
Support: French Embassy in Japan

Le réseau scientifique thématique JAPARCHI s'applique à la définition de notions et de dispositifs fondamentaux de la culture spatiale du Japon (architecture, ville, paysage). Ce travail s'est matérialisé par la publication en 2014 du Vocabulaire de la spatialité japonaise, poursuivi maintenant en ligne sur le site japarchi.fr.

Cette journée d'étude s'inscrit dans la continuité de cette « encyclopédie ouverte » avec des interventions se concentrant sur un terme ou une expression.

Programme

14 h 15 Accueil et présentation

14 h 30 Marion LAGADIC (University of Oxford)
« Informalité ishiki / 違式 / 意識 : appréhender la régulation informelle de la pratique du vélo dans l'espace public japonais comme une pratique sociale »

15 h 30 Sophie BUHNIK (Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise)
« Le vocabulaire enrichi de la rétraction urbaine au Japon, toshi no shukushō 都市の縮小 : de la mesure du phénomène à ses conséquences sociales et spatiales »

16 h 30 - 16 h 45 Pause

16 h 45 Barbara RIEF VERNAY (Université Technique de Vienne) et MISHIMA Nubuo (univ. de Saga)
« La protection des groupes de bâtiments traditionnels dentōteki kenzōbutsu-gun 伝統的建造物群. Le patrimoine urbain japonais entre travail de mémoire et marchandisation »

17 h 45 Cecile LALY (univ. Musashi)
« Kenchiku shashin 建築写真 Photographie d'architecture »

18 h 45 - 19 h 15 Débat conclusif

Intervenants : Sophie BUHNIK (IFRJ-MFJ), Marion LAGADIC (univ. d'Oxford), Cecile LALY (univ. Musashi), MISHIMA Nobuo (univ. de Saga), Barbara RIEF-VERNAY (univ. technique de Vienne)
Modératrices : Sylvie BROSSEAU (univ. Waseda), GROUT CatherineGROUT (ENSAP Lille)

Organisaton : JAPARCHI, réseau scientifique thématique des chercheur.e.s francophones sur l'architecture, la ville et le paysage japonais : https://japarchi.fr/
Co-orgnanisation : Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise

Comment penser les retours à la terre lorsque celle-ci vient à se dérober, vient à manquer ? (Charbonnier, 2017) Lorsque le retour à la terre, perçu un temps comme un refuge, se heurte à des épreuves : sécheresse, inondation, incendies, érosion, mais aussi conflits entre personnes, groupes, intérêts ?

Comment crises ou catastrophes chamboulent, mettent à l'épreuve les liens sociaux de réciprocité, de solidarité, transforment les conditions d'échange, conduisant à des ruptures, mais aussi peut-être à l'émergence de nouvelles formes de partenariat, de coopération, de partage ? Dans quelle mesure ces crises ne favorisent-elles pas la progression des formes d'exploitation capitaliste, qui pourraient apparaitre dans certains cas comme plus résilientes ? Quelle place subsiste-t-il pour la pluralité, pour des « alternatives » ?

Les épreuves que l'on considère ici comme « crise » sont des phénomènes inopinés et/ou non maîtrisés, des mutations qui affectent des individus, des groupes, des territoires – dont les conséquences sont locales et situées dans le temps, mais qui peuvent avoir des répercussions plus lointaines.

Ce séminaire de recherche vise ainsi à examiner, entre Europe et Japon (ou au-delà), les initiatives, les expériences, les collectifs qui se sont constitués en réponse à des crises, passées, actuelles ou anticipées et quels liens au milieu, au vivant et aux autres celles-ci promeuvent.

Intervenants : AMEMIYA Hiroko (univ. de Rennes), Nicolas BAUMERT (univ. de Nagoya), Aline BROCHOT (CNRS), Laurence GRANCHAMP (univ. de Strasbourg), MIURA Atsushi (univ. de Saitama), MURAMATSU Kenjiro (univ. de Strasbourg), Florence PINTON (AgroParisTech), Rémi SCOCCIMARRO (IFRJ-MFJ)

Organisation : IFRJ-MFJ
Soutien : Programme Misha « Retours à/de la Terre 2018-2020 »

Comment penser les retours à la terre lorsque celle-ci vient à se dérober, vient à manquer ? (Charbonnier, 2017) Lorsque le retour à la terre, perçu un temps comme un refuge, se heurte à des épreuves : sécheresse, inondation, incendies, érosion, mais aussi conflits entre personnes, groupes, intérêts ?

Comment crises ou catastrophes chamboulent, mettent à l'épreuve les liens sociaux de réciprocité, de solidarité, transforment les conditions d'échange, conduisant à des ruptures, mais aussi peut-être à l'émergence de nouvelles formes de partenariat, de coopération, de partage ? Dans quelle mesure ces crises ne favorisent-elles pas la progression des formes d'exploitation capitaliste, qui pourraient apparaitre dans certains cas comme plus résilientes ? Quelle place subsiste-t-il pour la pluralité, pour des « alternatives » ?

Les épreuves que l'on considère ici comme « crise » sont des phénomènes inopinés et/ou non maîtrisés, des mutations qui affectent des individus, des groupes, des territoires – dont les conséquences sont locales et situées dans le temps, mais qui peuvent avoir des répercussions plus lointaines.

Ce séminaire de recherche vise ainsi à examiner, entre Europe et Japon (ou au-delà), les initiatives, les expériences, les collectifs qui se sont constitués en réponse à des crises, passées, actuelles ou anticipées et quels liens au milieu, au vivant et aux autres celles-ci promeuvent.

Intervenants : AMEMIYA Hiroko (univ. de Rennes), Nicolas BAUMERT (univ. de Nagoya), Aline BROCHOT (CNRS), Laurence GRANCHAMP (univ. de Strasbourg), MIURA Atsushi (univ. de Saitama), MURAMATSU Kenjiro (univ. de Strasbourg), Florence PINTON (AgroParisTech), Rémi SCOCCIMARRO (IFRJ-MFJ)

Organisation : IFRJ-MFJ
Soutien : Programme Misha « Retours à/de la Terre 2018-2020 »