sam.
09
févr.
2013

Profil :
Maxime Pierre est attaché de coopération pour le

français à l’ambassade de France et chargé du pôle français, livre,

francophonie de l’Institut Français du Japon. Formé à l’université de Nancy II, puis de Paris IV il est agrégé de lettres  classiques. Il a

soutenu en 2008 à l’université de Paris VII une thèse en  cours de

publication sous le titre « Quand chanter n’est pas chanter : étude

d’une énonciation romaine à l’époque classique » sous la direction de

Madame Florence Dupont. Ses travaux portent principalement sur la

poésie, la liturgie et le théâtre romain.

Résumé :
Les poètes romains ont, dit-on, imité la poésie grecque, mais que faut-il entendre par « imiter »? Une incapacité des Romains à créer leur propre poésie qui les condamnerait à singer les grecs, ou un geste culturel maîtrisé ? Que faut-il comprendre  quand Horace se dit nouveau Pindare, Properce nouveau Callimaque ? Pourquoi l’Enéide de Virgile commence-t-elle comme une Odyssée et finit-elle comme une Iliade ? Autant de questions auxquelles nous  tenterons de répondre par une analyse de ce que nous pouvons nommer une « poétique de la refondation ».

Modérateur :
Odile DUSSUD (univ. Waseda)

Organisation : Société franco-japonaise des études grecques et romaines
Avec le soutien de : Bureau français de la MFJ

* L'accès aux manifestations de l'IFRJ-MFJ est gratuit (sauf mention contraire), mais l'inscription préalable est obligatoire.