Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (Umifre 19, MEAE-CNRS)

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Senate House, Cambridge

The younger Keynes was a radical rebel against Victorian virtues, while the older Keynes became more conservative. The former valued aesthetic contemplation, love, and friendship highly, while the latter came to suit with secular values, a public sense of responsibility and some types of tradition. In 1920 Keynes turned 37, neither a young don nor old. The University problem, especially the specific topic of women’s degrees, involved both private matters and the public sphere. In this speech I’d like to shed light on the practical side of the economist Keynes (1883-1946) and draw three lessons. First, the relationship between gender bias and education. Secondly, the fundamental question of what a university has been. Thirdly, the contemporary significance of Keynes’s economic thought itself.

©️Ryukoku University

Profile
Atsushi Komine received his Master’s and Ph.D in Economics from Hitotsubashi University, Tokyo, Japan. Since 2008, he has been Professor of the History of Economic Thought at Ryukoku University, Kyoto, now Dean of the Faculty of Economics. He served the 34th President of the Japanese Society for the History of Economic Thought (JSHET). His contributions to academic fields include numerous articles and books, such as Keynes and his Contemporaries: Tradition and Enterprise in the Cambridge School of Economics (Routledge, 2014); W. H. Beveridge in Economic Thought: A Collaboration with J. M. Keynes (Showa-do, 2007); and Text Mining and the History of Economic Thought (ed. Nakanishiya, 2021). He has good memories of Nice and Lille, where he attended international conferences.

Organization: FRIJ-MFJ
Co-organization: CCI France Japon
Support: French Embassy in Japan

Cette conférence se tiendra sur la plateforme Zoom. Merci de bien vouloir les entrer dans l'application Zoom afin de participer à l'événement.

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Programme
Discours d'ouverture par Haruko Nishio (Présidente de la Société franco-japonaise des études sur les femmes )
Discours d'ouverture de Bernard Thomann (Directeur de l’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise, MEAE-CNRS)

17 h 05 - 18 h 20 Partie 1 : L'histoire du mouvement féministe en France

Modératrice : Nobuko Nakayama (Musée Tsubouchi des arts et du théâtre à l'université Waseda)

L'activation et l'exclusion des femmes pendant la Révolution française : de la Marche sur Versailles à l'Association des femmes républicaines révolutionnaires
Hiroko Naruko (Professeure, Faculté d'économie, Directrice de l'Institut des sciences sociales, l’université Chûô)

Saint-Simonisme et féminisme au XIX^e siècle : focus sur les voix et les actions des femmes saint-simoniennes
Marco Sotille (Professeur associé à l'université Sugiyama Jogakuen)

Le travail des femmes et la libération du corps féminin vus par le M.L.F.
Kei Nagasawa (Chargée de cours à l'université nationale de Yokohama et autres)

18 h 20 - 18 h 45 Partie 2 : Le féminisme français et l'idée de parité

Modératrice : Yasue Nukatsuka (professeure émérite à l'université du Tôhoku)

Penser l'idée et l'efficacité de « parité » du point de vue de la théorie juridique sur l'égalité de genre
Miyoko Tsujimura (ancienne directrice, Gender Law Center, Meijiu university Law School ; professeure émérite à l'université du Tôhoku)

Pause de 10 minutes

18 h 55 - 19 h 30 Partie 3 : Entretien avec Réjane Sénac. Enjeux du féminisme contemporain au Japon et en France

Modératrice : Miwa Shingyouchi (SFJEF)

Réjane Sénac (Directrice de recherches CNRS au CEVIPOF «Centre de recherches politiques de Science Po »)
Mari Miura (Professeure à l'université Sophia)

19 h30 - 20 h Partie 4 : Discussion

Modératrice : Haruko Nishio

Remarques finales : Nobuko Nakayama

Organisation : Société franco-japonaise des études sur les femmes
Co-organisation : IFRJ-MFJ, Gender and Legal Policy Cente
Coopération : Fondation MFJ

En français et en japonais avec traduction simultanée