Séminaire de méthodologie
Séminaire Doctoral
en français
sans traduction
La séance aura lieu le mardi 7 novembre 2017 de 18h00 à 20h00 en salle 601 de la MFJ (3-9-25, Ebisu, Shibuya-ku, Tôkyô, 150-0013 ; 6e étage).
Nous aurons ensuite le plaisir d'écouter les interventions de :
Alia DEMNATI, doctorante à Paris 7- Paris Diderot et boursière MEXT Meiji University (GraduateSchool of Global Japanese Studies)
Le cinéma d'Oshii Mamoru entre 1997 et 2004
À sa sortie, Avalon (2001) est présenté comme le premier film d'Oshii Mamoru en six ans, depuis le très applaudi Ghost in the Shell (1995). Son œuvre suivante, Innocence, sort en 2004 après une production éprouvante de trois ans. Les deux films, outre leur appartenance au genre de la science-fiction et leur participation parfois primée à différents festivals internationaux, présentent plusieurs points communs. Ils partagent ainsi des thèmes, tels que la quête ou la frontière entre réalité et virtualité, et même une scène entière. Du point de vue technique également, les deux films ont en commun une image hybride, issue de la combinaison de techniques d'imagerie numériques et de prises de vue réelle (Avalon) ou d'animation manuelle (Innocence). Interrogé sur les rapports qu'entretiennent ces deux œuvres, Oshii Mamoru remonte dans le temps jusqu'à la période qui précède Avalon, période marquée par sa participation au Digital Engine Project, un projet de production audio-visuelle très ambitieux piloté par Bandai Visual. Le projet est finalement abandonné en 1999 mais Avalon et Innocence sont, selon le réalisateur, l'avant et l'après d'une même expérience débutée par le Digital Engine Project. L'objet de la thèse d'éclairer l'œuvre d'Oshii Mamoru dans son ensemble et les deux films particuliers que sont Avalon et Innocence, à la lumière de la participation du réalisateur au projet de Bandai Visual.
La présentation du 7 novembre 2017 portera notamment sur les difficultés méthodologiques d'avoir pour objet d'étude un moment dans l'œuvre d'un auteur d'une part, et des œuvres individuelles relevant de différents régimes d'images d'autre part, ainsi que de tenter de rendre compte des interactions entre la production des œuvres et les contraintes (principalement techniques et économiques) de l'industrie de l'audio-visuel japonais dans le passé.
Et de :
Grégoire SASTRE, chercheur en Études Japonaises (Histoire politique et sociale du Japon XIXe-XXIe, Histoire du renseignement militaire, Histoire de l'impérialisme japonais) qui évoquera avec nous son parcours et les enjeux spécifiques liés au travail de la thèse, mais aussi son expérience de la soutenance et comment s'y préparer.
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