lundi 19 octobre 2015 / 18 h 30 – 20 h 30 | |
auditorium | |
Laurent DEGOS (ancien président de la Haute Autorité de santé) |
* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.
mardi 20 octobre 2015 / 18 h 00 – 20 h 00 | |
auditorium | |
Michel WINOCK (professeur émérite à Sciences Po Paris) |
* Inscription close.
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* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.
jeudi 22 octobre 2015 / 18 h 00 – 20 h 00 | |
Salle 501 | |
Yann RICHARD (univ. Paris I) |
* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.
lundi 26 octobre 2015 / 18 h 30 – 20 h 30 | |
auditorium | |
Bruno VIARD (Aix-Marseille Université) |
* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.
mardi 27 octobre 2015 / 18 h - 20 h | |
salle 601 |
Maison franco-japonaise Institut français de recherche sur le Japon UMIFRE 19 Séminaire doctoral Ce séminaire mensuel s'adresse principalement aux doctorants francophones en sciences humaines et sociales, mais demeure également ouvert aux étudiants de Master ou autres jeunes chercheurs. Organisé par des étudiants et pour des étudiants, encadré par le directeur et les chercheurs de la Maison franco-japonaise, il s'agit d'un espace dédié à la présentation de travaux de recherche, quel que soit leur stade d'avancement, et de discuter collectivement des problèmes méthodologiques rencontrés tout au long du processus d'élaboration de la thèse. Se déroulant sous la forme d'exposés suivis d'un échange avec la salle, le séminaire constitue un entraînement à la prise de parole en public, à la présentation claire et adaptée de son sujet, à la maîtrise des outils logiciels de projection. Les participants de l'auditoire bénéficient quant à eux de l'expérience de leurs collègues et sont conviés à s'interroger sur des questions de méthode qui leur sont propres. Ils profitent, en outre, de connaissances et résultats souvent encore inédits de la recherche sur le Japon. Le séminaire doctoral est consacré chaque mois à deux intervenants qui disposent chacun de 30 minutes maximum de présentation orale, puis 30 minutes sont dédiées à la discussion collective. N'hésitez pas à faire circuler l'annonce de ce séminaire autour de vous, afin de le faire connaître auprès du plus grand nombre, en particulier des nouveaux arrivants. Veuillez noter également qu'il est envisageable de prendre en charge les frais de déplacement des doctorants ne résidant pas dans le Kanto dans le cadre d'une intervention au séminaire, dans la limite du budget annuel. Aussi, n'hésitez pas à proposer une intervention et à nous contacter pour de plus amples informations. Les personnes intéressées par le séminaire sont priées de bien vouloir contacter les coordinateurs du séminaire (contact : doctorantsmfj [ajouter at] gmail.com) Nous écouterons les interventions de : Raphaël LANGUILLON, post doctorant à l’université Chuo "Faire renaître une ville globale mature : Tokyo et les nouvelles logiques de production et d'accumulation du capital immobilier" Tokyo est une ville mature qui se caractérise par une contraction de sa population active à la suite du vieillissement démographique et par une stagnation de ses indicateurs économiques (Produit Urbain Brut, prix immobiliers, stagflation). Néanmoins, malgré cet état, le tissu urbain de ses espaces centraux a été rénové à un rythme soutenu à partir du tournant des années 2000. Le dynamisme de la livraison de tours de grande hauteur contraste avec le contexte de maturité. La politique de renaissance urbaine mise en place en 2002 par le gouvernement central participe de la grande mutation des espaces centraux et péri-centraux de la capitale japonaise. Elle permet d’articuler acteurs publics et privés autour d’opérations de rénovation urbaine de grande ampleur, qui concentrent les investissements dans des espaces précis. Cette présentation analyse les impacts de la maturité urbaine sur la production immobilière et les recompositions spatiales du tissu tokyoïte, en interrogeant la mutation des stratégies des acteurs publics et privés impliqués dans la fabrique urbaine. La présentation aboutit à trois constats. La ville mature évolue peu à l’échelle macro, mais connaît d’intenses recompositions internes aux échelles méso et micro, ce qui entraîne une maximisation de la concurrence et de la compétition entre acteurs et entre territoires. Fruit de cette concurrence généralisée, Tokyo se recompose en points chauds qui concentrent les investissements et en points froids sur-déprimés dans lesquels les pertes économiques et démographiques sont importantes mais diffuses et discrètes. Afin de maintenir des taux de rentabilité intéressants pouvant garantir les opérations de renaissance urbaine, un nouveau régime d’accumulation du capital se met en place, que nous qualifions de « dynamique ». Il maximise les profits en accélérant la rotation du capital et des investissements immobiliers par le biais d’une obsolescence accélérée du bâti et par la mise en place d’une rotation cyclique des investissements par catégorie (bureau, résidentiel de luxe, équipement, hôtellerie de luxe). La contrepartie en est la contraction continue des espaces économiquement rentables ou intéressant les investisseurs privés. La ville mature entraîne alors une contraction spatiale et temporelle des investissements et aboutit à des logiques de plus en plus concentrées et de plus en plus court-termistes. Et de Blanche DELABORDE, 3e année de doctorat en études japonaiseà l’Inalco "Les impressifs graphiques dans les mangas, une étude contrastive : Bonobono et Mikan Enikki" L’emploi massif d’onomatopées (giongo) et d’impressifs (gitaigo) dans les mangas (que nous nommerons ici « impressifs graphiques ») est un phénomène qui a retenu l’attention de nombreux chercheurs dans les dernières décennies. Toutefois, la plupart des études sur le sujet ont jusqu’à présent porté uniquement sur les aspects linguistiques de cet emploi. Si les spécialistes des mangas font souvent brièvement mention des impressifs graphiques et de leur caractère mixte, à la fois dessin et écrit, il est rare qu’ils développent leur réflexion. Ce n’est pourtant que par une approche englobant à la fois les aspects linguistiques, formels, narratifs et poétiques des impressifs graphiques que l’on peut rendre compte de la richesse et de la complexité de cet usage. Cette présentation se concentrera sur l’exemple de deux mangas dans lesquels les impressifs graphiques constituent un élément important, de façon à examiner comment ces différents aspects sont intégrés organiquement à chaque œuvre. Les deux mangas choisis (Bonobono, par Igarashi Mikio, et Mikan Enikki, par Abiko Miwa) présentent plusieurs points communs : débutés tous deux en 1986, ils ont pour personnages principaux des animaux mignons et leur tonalité est humoristique. Cependant, leur genre, leur format et leur esthétique diffèrent largement, de même que leur emploi des impressifs graphiques. On s’attachera dans cette intervention à étudier les enjeux narratifs et poétiques de ces différents usages. |
* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.
Agenda du Bureau Français > octobre 2015