vendredi 05 juin 2015 / 18h30-20h30 | |
auditorium | |
Michel BOZON (INED), KATÔ Shûichi (univ. Meiji-gakuin) |
* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.
dimanche 14 juin 2015 / 10 h 00 - 18 h 30 | |
auditorium |
Hyônenzu, le poisson chat et la calebasse 2014 ©CécileAsanumaBrice Voilà deux années que l’on observe la résurgence de la communication sur le risque alors que l’un des plus gros risques engendrés par une activité humaine, s’est concrétisé par la catastrophe de 2011, soit l’explosion de la centrale nucléaire de Fukushima Dai ichi. Par une alchimie rhétorique énigmatique, les risques produits par l’homme et ceux engendrés par la nature ont été fondus en une seule catégorie : LE risque. Réfléchir sur la gestion des causes ne semble pas à l’ordre du jour, et il serait désormais de notre devoir d’admettre que nous vivons dans « la société du risque » pour reprendre le titre de l’ouvrage d’Ulrich Beck, société dans laquelle l’état d’exception menace d’y devenir un état normal. Quel est le rôle de la communication du risque aujourd’hui ? À qui est-elle destinée et dans quel but ? La communication sur le risque est–elle un outil d’information, de protection, d’acceptation, ou d’asservissement? Intervenants : GOTÔ Shinobu (univ. de Fukushima), KOKUBUN Toshiki (univ. de Fukushima), NAJIMA Yoshinao (univ. du Tôhoku), SHIMAZONO Susumu (univ. Sophia), UKAI Satoshi (univ. Hitotsubashi),HASEGAWA Kôichi(Université du Tohoku), KANDA Yasuko(Université de Kobe), KAGEURA Kyô(Université de Tôkyô), SUZUKI Mari(Happy Island, Kôriyama), CHIBA Yumi (Groupe des mères effectuant le suivi des personnes irradiées lors de la première période), KAMOSHITA Yuya (Association pour la protection du refuge), Responsable scientifique : Cécile ASANUMA-BRICE (UMIFRE 19–MFJ, Clersé (CNRS, univ. de Lille 1)) Organisation : Bureau français de la MFJ, Clersé (CNRS, univ. de Lille 1) Programme en PDF |
* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.
mardi 16 juin 2015 / 18 h - 20 h | |
salle 601 |
Maison franco-japonaise Institut français de recherche sur le Japon UMIFRE 19 Séminaire doctoral Ce séminaire mensuel s'adresse principalement aux doctorants francophones en sciences humaines et sociales, mais demeure également ouvert aux étudiants de Master ou autres jeunes chercheurs. Organisé par des étudiants et pour des étudiants, encadré par le directeur et les chercheurs de la Maison franco-japonaise, il s'agit d'un espace dédié à la présentation de travaux de recherche, quel que soit leur stade d'avancement, et de discuter collectivement des problèmes méthodologiques rencontrés tout au long du processus d'élaboration de la thèse. Se déroulant sous la forme d'exposés suivis d'un échange avec la salle, le séminaire constitue un entraînement à la prise de parole en public, à la présentation claire et adaptée de son sujet, à la maîtrise des outils logiciels de projection. Les participants de l'auditoire bénéficient quant à eux de l'expérience de leurs collègues et sont conviés à s'interroger sur des questions de méthode qui leur sont propres. Ils profitent, en outre, de connaissances et résultats souvent encore inédits de la recherche sur le Japon. Le séminaire doctoral est consacré chaque mois à deux intervenants qui disposent chacun de 30 minutes maximum de présentation orale, puis 30 minutes sont dédiées à la discussion collective. N'hésitez pas à faire circuler l'annonce de ce séminaire autour de vous, afin de le faire connaître auprès du plus grand nombre, en particulier des nouveaux arrivants. Veuillez noter également qu'il est envisageable de prendre en charge les frais de déplacement des doctorants ne résidant pas dans le Kanto dans le cadre d'une intervention au séminaire, dans la limite du budget annuel. Aussi, n'hésitez pas à proposer une intervention et à nous contacter pour de plus amples informations. Les personnes intéressées par le séminaire sont priées de bien vouloir contacter les coordinateurs du séminaire (contact : doctorantsmfj [ajouter at] gmail.com) Nous aurons le plaisir d’écouter les interventions de :
Sabine KRAENKER, maître de conférences, Département des Langues Modernes, Université de Helsinki.
Les écrits sur le Japon (textes francophones 1964‒2014)
Je voudrais examiner dans mon travail les discours écrits par ceux qui ont voyagé ou qui se sont installés ces cinquante dernières années au Japon. Pourquoi la période des cinquante dernières années ? Parce que le discours des écrivains-voyageurs ou des résidents francophones au Japon est différent de celui de leurs aînés et parce que j’aimerais examiner s’ils ont des caractéristiques communes. Si c’est le cas, cela voudrait dire qu’il y a une certaine manière, contemporaine, de décrire ce pays et que, plus généralement, on peut trouver des constantes concernant la description d’un pays et de ses habitants, mais des constantes qui sont spécifiques à notre période contemporaine et qui diffèrent de celles du passé. Il me semble que plusieurs facteurs pourraient influencer ce nouveau terrain discursif : 1) Le genre du texte L’hétérogénéité des textes sur le Japon est frappante. Il y a des textes qui sont des récits et ceux qui sont des textes scientifiques. Se pose aussi la question de savoir si le texte littéraire appartient à la fiction, à la littérature intime ou à l’autofiction. Pour les textes scientifiques, est-on face à un texte d’ethnologie/ethnographie, de sociologie, d’anthropologie, d’ethnopsychologie, de littérature de voyage ? En tout état de cause, le genre du texte influence son contenu. On observe également, dans la production de l’écrivain ou du chercheur, une nette récurrence du lieu. Le Japon réapparaît à de nombreuses reprises et sous diverses formes comme sujet de l’œuvre de l’auteur. 2) Le nouvel imaginaire : comment peut-on décrire la tension entre la vieille représentation du Japon et l’expérience du Japon ? On observe une volonté active de rompre avec les vieilles représentations. Le résultat espéré est-il atteint ? Comment ? Quelles en sont les limites ? 3) Le but du voyage et de l’écriture influence le contenu du discours. Quelle a été la quête de l’écrivain ou du chercheur durant le voyage ? Quelle est la place de la quête d’identité dans ce processus ? La personne a-t-elle voulu se convertir à la nouvelle culture ? La place des écrivains du corail qui écrivent en français
Et :
Adeline WINTZER, étudiante en master à l’université de Strasbourg
La participation politique des citoyens japonais
Notre objectif est d'examiner la participation des citoyens au système politique japonais, ainsi que le rapport des citoyens à la politique. Cette participation politique peut être institutionnalisée, ou considérée comme légitime. C'est par exemple le cas de la participation aux différentes élections. Mais la participation politique des citoyens peut également s'exercer à travers des modalités non-institutionnalisées, comme les mobilisations, ou le militantisme. À travers la conduite d'entretiens, l'objectif est d'identifier les modalités, les facteurs et les obstacles de la participation politique des citoyens japonais. D'une part, on interrogera le rapport des citoyens japonais au système politique. On considère généralement qu'en France, la participation politique est distribuée selon les ressources culturelles et économiques des individus. Au contraire, au Japon, le capital culturel ne semble pas entraîner un sentiment de légitimité à parler de politique. Comment interpréter ce sentiment assez largement répandu d'incompétence politique auprès des citoyens ? Nous interrogerons la nature technique des débats - notamment avec l'exemple des Abenomics, mais aussi la construction sociale d'élites professionnalisées, dont le point d'aboutissement est la constitution de familles de politiciens que l'on pourrait qualifier de véritables dynasties politiques. Nous nous demanderons également si les citoyens japonais désinvestissent le vote dans un système politique dominé par un seul parti, le Parti Libéral Démocratique. Un autre facteur d'éloignement des citoyens de la participation politique sera interrogé, en observant un autre pôle de la vie démocratique - celui de la « société civile ». On peut se demander quels sont les effets de la construction de discours politiques illégitimes, à travers la perception négative de certaines formes de militantismes. Cette recherche sera également l'occasion d'interroger les liens entre culture et modalités de la participation politique. Dans le cas de la société japonaise, on peut se demander dans quelle mesure les valeurs sociales d'harmonie dans les rapports sociaux et d'humilité des individus, sont conciliables avec les principes de conflits et de compétition entre différentes forces pour l'accès aux fonctions électives.
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* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.
vendredi 19 juin 2015 / 12:30-14:00 | |
salle 601 | |
NUMAZAKI Ichirō (Tōhoku University) |
* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.
vendredi 26 juin 2015 / 15 h 00 - 17 h 00 | |
auditorium | |
Claude LANZMANN (cinéaste et écrivain) |
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samedi 27 juin 2015 / 14h00 - 16h00 | |
auditorium | |
Sophie BARTHÉLÉMY (Musée des beaux-arts de Bordeaux) |
* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.
Agenda du Bureau Français > juin 2015