samedi 05 octobre 2013 / 13 h - 17 h 35 | |
auditorium |
* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.
dimanche 06 octobre 2013 / 10 h 00 - 17 h 30 | |
auditorium |
* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.
vendredi 11 octobre 2013 / 18 h 30 - 20 h 30 | |
salle 601 | |
Justine LACROIX (univ. libre de Bruxelles) |
Résumé : Dans la lignée d'un célèbre texte d'Hannah Arendt (1951), cette conférence propose de réfléchir la citoyenneté comme un « droit à avoir des droits » en s'arrêtant sur l'exemple européen. Car le principe de la citoyenneté européenne n'est pas la construction d'une nouvelle citoyenneté fédérale mais bien l'ouverture réciproque des citoyennetés nationales les unes sur les autres. En ce sens, la citoyenneté européenne étend « le droit d'avoir des droits » à l'ensemble des Etats de la l'Union. Si elle avait poursuivi dans cette logique de dénationalisation des droits, l'Union européenne aurait pu se profiler comme l'espace d'une érosion progressive des limites identitaires apposées à l'exercice des droits. L'usage du conditionnel se justifie ici par pour deux raisons. La première, qui n'est pas nouvelle, tient aux orientations restrictives en matière d'immigration et d'asile qui hypothèquent les prétentions (justifiées par ses acquis) de l'Europe à devenir le «laboratoire » d'un découplage entre appartenance nationale et reconnaissance des droits. La deuxième raison tient à la menace plus récente d'une régression, pour ne pas dire d'une véritable perversion, des acquis fragiles de la citoyenneté cosmopolitique. Le risque existe aujourd'hui que peuples européens basculent de la reconnaissance à la défiance mutuelle et que la mobilité des personnes parasite les acquis de l'Etat social. Profil : Née en 1970, Justine Lacroix est diplômée de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris (1992) et Docteur en sciences politiques de l'Université libre de Bruxelles (2003). Avant d'entamer sa thèse de doctorat sous la direction de Jean-Marc Ferry, elle a fait partie, pendant cinq ans, de l'équipe des collaborateurs de Jacques Delors à la Commission européenne puis à la Fondation « Notre Europe » à Paris. Depuis 2003, elle est professeur à l'Université libre de Bruxelles. Elle est également professeur associé à Sciences Po Paris. En 2008-2009, elle a été « Deakin Fellow » au St Antony's College de l'Université d'Oxford et a reçu, pour la période 2010-2015, un « European Starting Grant » du Conseil Européen de la Recherche en vue de poursuivre des travaux sur les critiques des droits de l'homme. Publication : Elle a publié plusieurs ouvrages dans le champ de la théorie et de la pensée politique dont • Michaël Walzer, Le pluralisme et l'universel, Paris, Michalon, 2001. • Communautarisme versus libéralisme. Quel modèle d'intégration politique ?, Bruxelles, Éditions de l'ULB, 2003. • L'Europe en procès. Quel patriotisme au-delà des nationalismes ?, Paris, Cerf, 2004. • La Pensée française. À l'épreuve de l'Europe, Paris, Grasset, 2008. Articles mis en ligne dans La Vie des idées • « Une citoyenneté européenne est-elle possible ? », le 3 juin 2009 • « Des droits de l'homme aux droits humains ? », le 20 octobre 2010 • « Droites de l'homme et politique 1980-2012 », le 11 septembre 2012 Débat avec Pierre Manent et Marcel Gauchet sur « Europe et nations : Quelle forme politique pour l'Europe ? », ENS Paris, le 12 mai 2006 http://www.diffusion.ens.fr/index.php?res=conf&idconf=1281 Visiter également le site de la revue Raison publique http://www.raison-publique.fr/auteur2.html Discutant : YAMAMOTO Hajime (univ. Keiō) Organisation : Bureau français de la MFJ, univ. Chūō |
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mardi 15 octobre 2013 / 18 h - 21 h | |
auditorium |
* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.
mercredi 16 octobre 2013 / 18 h - 21 h | |
auditorium |
* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.
jeudi 17 octobre 2013 / 18 h 30 - 20 h 30 | |
salle 601 | |
Arnaud MICHON |
Le sens du vent - Notes sur la nucléarisation de la France au temps des illusions renouvelables, Editions de l'Encyclopédie des Nuisances, Paris, 2010. Résumé : Arnaud Michon s'oppose activement au nucléaire depuis 2007. Dans "Le Sens du vent", publié en 2010 aux éditions de l'Encyclopédie des Nuisances, il défend l'idée que toute critique conséquente du nucléaire doit non seulement s'attaquer aux solutions techniques qui prétendent s'y substituer, mais surtout aux conditions politiques et sociales qui en ont permis le développement ; l'essentiel pouvant se résumer en ces termes : pourquoi tant d'énergie ? Pour satisfaire quels besoins ? Pour mener quel genre de vie ? Discutant : Thierry RIBAULT (Clersé-CNRS-univ. Lille 1) Organisation : Bureau français de la MFJ Clersé-CNRS-univ. Lille1 Soutien : LIA « Protection humaine et réponses au désastre » (CNRS-InSHS) |
* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.
lundi 21 octobre 2013 / 17 h - 19 h | |
salle 604 |
Organisé par le Groupe de lecture PHILIA Co-organisé par le Bureau français de la Maison franco-japonaise Participation sur réservation auprès de Mme Daniella Séville-Fürnkäs : daniseville[à ajouter @yahoo.fr] |
* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.
jeudi 24 octobre 2013 / 18 h 30 - 20 h 30 | |
auditorium | |
Philippe CHANIAL (univ. Paris-Dauphine) |
Résumé : Le don n'est-il qu'une affaire de « bons sauvages » ou « de bons sentiments » ? Si tel était le cas, il serait bien illusoire et naïf de considérer qu'il puisse encore aujourd'hui contribuer à nourrir liens, échanges et identités sociales. Cette conférence voudrait au contraire rappeler que le système du don - le « donner-recevoir-rendre » de Marcel Mauss - n'est aujourd'hui ni mort ni moribond, mais bel et bien vivant pour qui sait voir. Il s 'agira de montrer en quoi le paradigme du don peut permettre de forger une théorie générale de l'action et de la relation interhumaine résolument anti-utilitariste. Que nous donne-t-il à voir, sinon, pour reprendre cette belle formule de Mauss, ces « moments fugitifs où la société prend » ? Comme si le don était l'« acte sociologique » par excellence, le performateur de l'alliance et son symbole, qui vient ouvrir, sur fond de violence, à la possibilité même d'un monde commun. Profil : Philippe Chanial est maître de conférences en sociologie (Université Paris-Dauphine), chercheur à l'Institut de Recherche Interdisciplinaire en Science de la Société (IRISSO-CNRS) et rédacteur en chef de La Revue du MAUSS, Mouvement Anti-utilitariste dans les Sciences Sociales. Il a récemment publié les ouvrages suivants : La sociologie comme philosophie politique. Et réciproquement, La découverte, 2011 ; La délicate essence du socialisme. L'association, l'individu et la République, Le Bord de l'eau, 2009 ; La société vue du don. Manuel de sociologie anti-utilitariste appliqué, La découverte, 2008 Discutant : OGINO Masahiro (SFJS, univ. Kwansei gakuin) Modérateur : Christophe MARQUET (Bureau français de la MFJ) Organisation : Bureau français de la MFJ Soutien : Institut français, Ambassade de France au Japon. Collaboration : Société franco-japonaise de sociologie * Une autre conférence à ce sujet est également prévue le mardi 22 octobre dans la salle 501 : "Marcel Mauss ou l'égoïsme et l'altruisme réconciliés" par Bruno Viard (univ. d'Aix-Marseille). Voir pour plus de détails. |
* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.
samedi 26 octobre 2013 / 14 h - 17 h | |
salle 501 |
* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.
samedi 26 octobre 2013 / 16 h - 18 h 30 | |
auditorium |
Conférenciers : Jean-Paul DEMOULE (univ. Paris 1, ancien président de l’INRAP) SAKAI Hideya (univ. de Nara) Discutant : INADA Takashi (univ. d’Okayama) Modérateur : Laurent NESPOULOUS (MFJ UMIFRE 19) Résumé (Demoule) : La France a mis en place beaucoup plus tard que dans d’autres pays une politique d’archéologie préventive. En effet, l’archéologie n’y a joué qu’un faible rôle dans la construction de l’identité nationale, dans un pays unifié et centralisé de longue date et et dont la langue était jusqu’au XIXe celle de toute l’Europe cultivée. C’est pourquoi il n’y a au musée du Louvre aucun objet archéologique provenant du sol français. Aussi de très nombreux sites archéologiques ont été irrémédiablement détruits dans les décennies 1950-1960. La situation a changé progressivement à partir des années 1970, lorsque la crise économique a poussé la société française a s’interroger sur son identité, et donc sur son passé. Il a fallu cependant attendre 2001 pour qu’une loi oblige les aménageurs à payer pour les fouilles, faites par un institut national de recherche – politique remise ensuite en partie en cause par les gouvernements conservateurs. Résumé (Sakai) : La protection du patrimoine archéologique au Japon depuis 1945 Au Japon, les sites qui intéressent la recherche archéologique sont protégés par la « Loi de protection du patrimoine » au titre du « Patrimoine enfoui ». Lorsque des travaux risquent de venir menacer leur intégrité, la règle veut alors que le « casseur » prenne à sa charge les coûts des opérations de fouille et de leur publication. Ce type de fouille constitue la majorité des opérations d’exploration archéologique, domaine dans lequel le Japon présente la plus forte activité au monde. C’est selon un modèle déconcentré qu’est accompli la surveillance archéologique de l’archipel. Les autorités départementales et municipales se répartissent le travail de fouille, lequel a pour objet l’enregistrement de sites destinés à être détruits mais également, parfois, à être sauvegardés et mis en valeur. C’est ainsi près de 5900 personnes qui sont mobilisées en permanence dans les différentes régions du Japon (2000 au niveau des départements, 3900 au niveau des municipalités). Bien que ce soient donc les collectivités publiques qui s’occupent majoritairement des fouilles archéologiques, il est admis que les informations recueillis sont celles qui permettent de maintenir un haut niveau à la recherche archéologique proprement dite, et que ces travaux doivent impérativement être rendus accessibles et exploités par la communauté scientifique. L’activité de terrain et d’enregistrement des services archéologiques des collectivités locales irrigue la recherche historique et archéologique d’une grande variété de données, permettant l’approfondissement de la connaissance du passé. L’activité des instances de l’archéologie dans les régions se caractérise par un enracinement solide dans ces dernières, où elle trouve particulièrement son sens dans l’élaboration d’une connaissance historique locale très fine. Cette dernière est garante de l’efficacité de la protection et de la mise en valeur des sites, deux préoccupations souvent partagées par les populations locales. En effet, au Japon, les sites archéologiques et historiques sont des lieux qui suscitent l’attachement et la fierté des habitants avoisinants, et c’est au niveau local que se décide leur devenir. C’est d’ailleurs pour cette raison que ce ne serait qu’avec réticence que l’on envisagerait de confier des fouilles à des personnels étrangers à la localité, ou qu’une approche touristique trop mercantiliste du patrimoine susciterait une attitude plutôt dubitative. En arrière-plan de cette organisation de type régional, on peut avancer deux points qui l’ont sans doute conditionnée. D’une part, le fait que les Japonais envisagent aisément que les vestiges du passé ont été laissés par ceux qu’ils considèrent avoir été leurs ancêtres, dans un contexte où ne se sont pas produits de grands mélanges de population. D’autre part, les politiques de protection des monuments existant depuis avant-guerre, ainsi qu’une éducation mettant l’accent sur l’enracinement à sa région natale, sa culture, sa nature. C’est en 1964 et 1965 que les fouilles archéologiques avec pour acteur principal les collectivités locales ont été définitivement instituées comme mode d’enregistrement des sites. Par la suite, ce système allait être consciencieusement déployé pendant près de 20 ans. En revanche, depuis 1994, sur fond de globalisation, une nouvelle gouvernance faite de réformes et de dérégulations a pris son essor, avec pour réalisations notables, par exemple, la privatisation des universités publiques et des services postaux, en 2004. C’est dans ce contexte que l’idée de décharger les collectivités locales de la responsabilité des fouilles archéologiques se trouve désormais renforcée. Ainsi, le risque de voir les services archéologiques départementaux ou municipaux – désormais transformés en personnalité juridique – entièrement privatisés menace sérieusement l’intégrité et l’efficacité pourtant prouvée du système japonais de fouilles préventives. Profil (Demoule) : Jean-Paul Demoule est professeur de protohistoire européenne à l’université de Paris I et membre de l’Institut universitaire de France. Spécialiste du néolithique et de l’âge du Fer, il a fouillé en France, en Grèce et en Bulgarie. Il est l’un des auteurs de la loi de 2001 sur l’archéologie préventive, qui a créé l’institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), Institut qu’il a présidé de sa création jusqu’en 2008. Il a publié récemment On a retrouvé l’histoire de France (2012), Naissance de la figure (2007), et, avec Pierre Souyri, Archéologie et patrimoine au Japon (2008). Profil (Sakai) : Né en 1955 à Niigata. Il termine ses études en 1980 à l’Université de Kansai Gakuin pour ensuite être recruté, jusqu’en 1993, par La Commission départementale pour l’éducation de Niigata, où il est chargé des fouilles préventives et de la protection du patrimoine enfoui. De 1993 à 2009, il est Inspecteur, puis Inspecteur en chef du patrimoine à la Direction des monuments de l’Agence nationale de la culture (Sous-direction du patrimoine enfoui). Depuis 2009 il est Professeur des universités à l’Université de Nara. Le professeur Sakai est spécialisé dans l’étude des sites d’habitat de l’Antiquité, leur développement, la production et la circulation des objets qui s’y organisent de manière régionale. Il fait également autorité en matière de réflexion sur la protection du patrimoine. Il est l’auteur de nombreux travaux sur la protection et la mise en valeur du patrimoine enfoui et des sites historiques, mais également de leur implication dans le modelage des régions japonaises. Organisation : Bureau français de la MFJ Collaboration : univ. d'Ōsaka, univ. Nihon Soutien : Institut français du Japon Avec le concours de : Société franco-japonaise d’art et d’archéologie, Japanese Archaeological Association, Japanese Society for Cultural Heritage, Japan Icomos National Committee |
* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.
jeudi 31 octobre 2013 / 18 h 30 - 20 h 30 | |
salle 601 | |
Éric FAYE (écrivain) |
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